rônier

rônier [ ronje ] n. m.

• 1819; var. de rondier 1764; de rond

♦ Borasse. — On dit aussi rondier .

● rônier ou rondier nom masculin Palmier dont les spadices fournissent un vin de palme, et la sève un sucre. (Genre borassus.)

rônier

n. m. Grand palmier des régions tropicales aux feuilles en éventail, qui fournit un vin de palme, des fruits comestibles et un bois de construction imputrescible, aussi appelé palmier-rônier. Les feuilles de rônier servent à couvrir les cases.

⇒RONIER, RÔNIER, subst. masc.

BOT. Palmier d'une espèce originaire d'Afrique tropicale et de l'Inde, qui fournit du bois de construction ainsi que le vin de palme, et dont les feuilles servent de matière textile. Synon. rondier (infra rem.). Fût, tronc de rônier; forêt de roniers. Un peu plus loin, rencontre de deux cadavres (...). Noyés? Non pas. Des morts qu'on a jetés dans le fleuve, avec tout leur « bagage », enveloppés dans des feuilles de rônier (GIDE, Retour Tchad, 1928, p. 930).

— En appos. Quantité d'énormes palmiers rôniers (tronc renflé, feuilles en éventail; grappes d'énormes pommes orangées) donnent à la steppe un aspect noble et étrange (GIDE, Voy. Congo, 1927, p. 766).

REM. Rondier, subst. masc., synon. (en raison de la forme des feuilles arrondies en éventail de cet arbre). (Dict. XIX^e et XX^e s.).

Prononc. et Orth.:[], [-]. Lar. Lang. fr.: ronier; ROB. 1985: ronier, rônier. Étymol. et Hist. 1927 rônier (GIDE, loc. cit.); 1964 ronier (Lar. encyclop.). Var. de rondier « id. » 1764 (VALM.), dér. de rond; suff. -ier. Fréq. abs. littér.:11.

ronier [ʀɔnje] ou rônier [ʀonje] n. m.

ÉTYM. XX^e (in Larousse 1933); var. de rondier, de rond.

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♦ Grand palmier (Borassus) au tronc droit et lisse, aux feuilles en éventail en bouquets situés au sommet de l'arbre. Syn. : borasse (rare), rondier (didact.). || Le rônier est utilisé pour son bois, ses feuilles (servant de matière textile), sa sève (vin de palme), etc. || Plantation de rôniers. ⇒ Roneraie. — REM. Le mot est très courant en franç. d'Afrique.

1 (…) Solange a vite appris (…) à tresser artistement des paniers et des corbeilles en feuilles de rônier, de bambou, en liane ou en fibres d'ananas.

J. Malonga, Cœur d'Aryenne, in Pages africaines, t. I, p. 64.

2 Les palmes des rôniers, secouées par le vent matinal, se balançaient en un long murmure.

I. B. Traoré, Contes et récits du terroir, « Bamako », 1970, in I. F. A.

Encyclopédie Universelle. 2012.